Jambo !
Après quelques négociations rondement bien menées avec Jonathan, nous sommes enfin partis en Tanzanie dans le but de faire un safari. Mon rêve depuis toujours ! C’est donc en janvier 2022 que nous nous envolons pour l’Afrique avec KLM, pour 540€ par personne bagage inclus.
Pour partir, covid oblige nous avons du fournir un test PCR de moins de 96h. Etant vaccinés, nul besoin de motif impérieux ou de passer un rapide test à l’arrivée dans l’aéroport.
- ZANZIBAR
Nous avons combiné ce voyage avec l’île de Zanzibar où nous sommes restés une semaine.
J’ai cherché pendant des jours le parfait endroit pour séjourner et ce fut très dur de se décider, nous avons porté notre choix pour Nungwi 3 nuits et Jambiani 4 nuits.
L’hôtel, le Nungwi Dreams by Mantis que nous avons réservé par le biais du travail de Jonathan, nous a envoyé à notre demande un chauffeur à l’aéroport. La durée du trajet était de 1h30 et nous avons payé 60$.
Seules les routes principales sont goudronnées, le reste c’est terre ou sable même les accès aux hôtels.
Le notre se trouve à 30 minutes à pied de l' »agitation » de Nungwi, ça reste un petit village et si il pleut il est difficile de s’y balader les flaques d’eau prenant toute la place.
A Nungwi nous avons déjeuner au Beach Baby Lodge et au Aluna Beach que je vous recommande.


A Zanzibar comme en Tanzanie le service est long, « polé polé » comme ils disent tout le temps, comprenez « doucement doucement ». Ils sont aussi très adeptes du « Hakuna Matata » qui veut cette fois-ci dire « pas de soucis ». Notre hôtel donne sur une petite plage calme très peu fréquentée par les beach boys. Il dispose de 2 piscines. Nous avons tester leur barbecue de fruits de mer qu’ils proposent le vendredi soir c’était très agréable.

A 10 minutes à pied se trouve le Baraka Natural Aquarium. Pour 10$ par personne vous pouvez nourrir et nager avec des tortues. C’est sympa mais sans plus, si vous tenez vraiment à le faire allez y tôt pour ne pas qu’il y est trop de monde.

J’avais contacté avant de partir le « Captain Dondo » sur whatsapp que j’avais trouvé sur plusieurs récits, il propose de vous amener faire la sortie Mnemba Island. Il est venu nous chercher à l’hôtel, 45 minutes de route pour rejoindre le petit bateau (privatisé) et encore 15/20 minutes de navigation. Je n’étais pas au courant mais il y a un premier arrêt dauphin. Je ne suis pas friande de cela car généralement c’est la course pour les voir et effectivement il y avait un peu de monde. Nous avons tout de même sauter à l’eau avec nos masques, mais sans palmes difficile de les suivre. Il y en avait 2 que nous avons bien vu.
Ensuite second arrêt sur un spot de snorkeling. Le captain n’a vraisemblablement pas fait attention mais il nous a lâché dans un banc de méduses et est parti plus loin. Seule solution les traverser pour le rejoindre. On lui a fait signe mais il était trop occupé à parler avec ses collègues…
Les méduses sont petites et transparentes, très dur donc à repérer ou alors une fois qu’elles sont devant votre masque. D’ailleurs je suis heureuse d’avoir porté ce jour là l’intégral de Decathlon, il m’aura au moins épargné de ne pas être piquée au visage.
Sur le coup ça ne fait pas mal même si ce n’est pas très agréable, mais au final j’ai du avoir une centaine de marques sur tout le corps !!! Jonathan aussi les a senti mais allez savoir pourquoi il n’a aucune trace.
Elles ressemblent à des piqures de moustique sauf que ça gratte non-stop… pendant des jours heureusement j’ai fini par trouver de l’aloe vera que je vous recommande chaudement en cas de piqures, brulures etc… j’ai donc passé le reste du séjour à m’en tartiner.
Au 3eme arrêt c’est plus calme, il n’y pas de méduses mais c’est trop tard pour que j’apprécie la sortie :(.
Sur l’île de Mnemba impossible d’accoster, il s’agit d’une île privée. Nous avons payé 90$ pour deux, avec un petit plateau de fruits, mais je ne recommande pas plus que ça ce captain Dondo, il a fait son travail mais rien de plus, n’a même pas cherché à discuter un minimum. Bref!
Pour la 2ème partie de séjour j’avais prévu le transfert avec notre futur hôtel, le Blue Oyster. Nous avons payé 70$ pour 1h30 de route mais à priori d’habitude c’est plutôt 2h.
C’est un hôtel qui se veut au maximum écologique, pas de clim pas de tv pas de frigo dans les chambres etc. Tellement qu’il n’y a même pas de fenêtre en verre, juste des moustiquaires et volets. Ca fait un peu bizarre la première nuit, mais après j’ai vraiment bien dormis. Bon j’ose pas imaginer si y’a du mauvais temps cependant…
L’hôtel donne directement sur la plage, il y a un petit bar dans le sable et des transats. Evidemment pas de piscine.
Il dispose d’un restaurant où nous avons manger plusieurs fois, c’est très correct.
A marée basse sur l’île, impossible de se baigner mais vous pouvez partir à la recherche des étoiles de mer ou coquillage sur plusieurs centaines de mètres depuis la plage. N’oubliez pas les chaussures spéciales pour marcher dans l’eau, c’est bourré d’oursins.
Nous avons fait une petite sortie en mer avec le captain Zapy, recommandé par l’hôtel.
Pour 10$ par personne il vous emmène naviguer pendant plus d’une heure sur son dhow, les petits bateaux traditionnels à Zanzibar. Il propose aussi du skorkeling ou bien des sorties pêche. Il est vraiment très sympa et nous avons passé un excellent moment.



Toujours via l’hôtel, nous sommes allés visiter une ferme aux épices. Pendant 2h30 nous avions eu 2 guides rien que pour nous, un anglophone officiel et un francophone du village non employé qui jouait l’assistant selon lui. Les tarifs des produits qu’ils vendent ensuite sont bien plus élevés que partout ailleurs, nous avons pris 2/3 petites choses car la visites est gratuites. C’est ça aussi le deal !
Vous retrouverez les mêmes produits à Stone Town au marché par exemple.
Nous avons déjeuner avec le guide francophone dans une maison du village où le repas avait été préparé seulement pour nous.
L’après-midi vous avons visité Stone Town pendant environ 2h, du moins le centre historique et la partie piétonne. La aussi un guide anglophone nous attendait. L’excursion nous aura tout de même couté 150$ pour deux.




A Jambiani nous sommes également allés manger au restaurant « Fadhil » très local et peu couteux, ainsi qu’au « Bahari Pizza » bien moins local mais quand même très bon.
Nous avons fait le choix de visiter la fôret de Jozani, avec un guide anglophone sur place.
Nous sommes encore passés par l’hôtel et avons payé 100$ pour deux avec le transport, mais on aurait pu s’en sortir pour bien moins cher en passant par un transfert extérieur et payant sur place… #grostouristes.
La visite était cependant très intéressante et nous avons vu beaucoup de singes.






Une fois n’est pas coutume j’ai fait ma relou, et j’ai tanné Jonathan pour aller déjeuner au célèbre restaurant « The Rock ». La nourriture est bonne mais c’est très cher. L’idéal est vraiment d’y aller quand c’est marée haute, pour nous c’était déjà un peu trop tard. Nous avons payé 25$ le trajet A/R directement réservé avec le restaurant. L’hôtel lui en proposait 40$…

Le jour du départ, nous devions nous rendre à l’aéroport de Zanzibar pour nous envoler vers Arusha, sur le continent et commencer le safari.
Nous avons payé 45$ le transfert depuis Jambiani qui prend environ 1h. Nul besoin de s’y rendre trop en avance l’aéroport est minuscule. La traversée dure 1h10.
- TANZANIE
A notre arrivée nous aurions du nous soumettre à un test antigénique, arrivant depuis Zanzibar.
PERSONNE de l’avion n’y a eu droit, je ne vois même pas où on aurait pu le faire, nous sommes descendus sur le tarmac et avons directement était amenés sur le parking où nous bagages nous ont rejoint.
De là nous avons pris notre transfert pour rejoindre notre hôtel à Arusha, environ 20 minutes de route, afin de rencontrer Philipo KIMGONI le soir même à qui j’ai fait confiance dans l’organisation de notre safari. Il nous explique le déroulement en détail et autant vous dire qu’on a hâte d’être au lendemain. J’explique à la fin de cet article les détails et couts du safari.
Heure du départ, nous rencontrons nos deux guides. Rama, un guide francophone avec 28 ans d’expérience mais qui visiblement ne conduit pas/plus, et Peter, le frère de Philipo, qui fera office de chauffeur anglophone et très fort pour repérer les animaux.
Parc de TARANGIRE
Le premier parc se trouve à 1h30 de route d’Arusha. Il fait 2850km2, et porte le nom de la rivière qui le traverse. C’est donc la que nous allons voir nos premiers animaux : Des lionnes, éléphants, zèbres, girafes, phacochère… Il y a quelques voitures dès l’entrée et généralement où se trouve les animaux les plus dur à voir comme les lionnes, mais on s’écarte vite et on peu avoir le plaisir de se retrouver seuls.
Il est interdit de descendre de voiture dans ce parc, on se retrouve donc tous sur une air de pique-nique.
Toutes les jeep de n’importe quelle compagnie sont équipées de talkie-walkie, ils se mettent tous sur la même fréquence et se partagent les info quant aux positions des animaux. C’est aussi comme cela qu’on a pu voir, il y a une vraie entraide entre les guides qui se connaissent d’ailleurs presque tous.



Nous sommes restés une bonne partie de la journée a Tarangire, puis avons pris la direction de l’hôtel en profitant de la vue sur le lac Manyara sur la route et arrivons au Marera Valley Lodge.
L’hôtel dispose d’une piscine, notre chambre était immense avec une superbe vue sur la nature.

NTUDU, NGORONGORO
Notre prochaine étape est la région du Ntudu, qui fait partie de la zone de conservation du Ngorongoro. Pour y accéder nous longeons le cratère du Ngorongoro. Il pleut et rien n’est goudronné, nous croisons des dizaines de voitures, camions et bus s’étant bloqués dans la boue. Chapeau à notre chauffeur qui conduit comme un chef.
Nous croisons quelques villages Maasai, très présents dans cette région. Notre guide nous explique qu’ils ont le droit de vivre ici mais pas de cultiver.
Dans cette endroit de Tanzanie nous avons vu nos premiers gnous, des dizaines, en fait des centaines ! Il y en aurait plus de 2 millions en Tanzanie, et les zèbres ne sont jamais bien loin.


Nous rencontrons notre première guépard, accompagnée de ses bébés moment complètement « awwwwww » du voyage. Ils n’ont absolument pas peur et viennent même jouer sous notre jeep.


Ici le paysage n’est que plaines jusqu’à l’infini. Dans cette zone nous avons le droit de descendre de voiture et pique-niquons donc au beau milieu de nul part sous le seul arbre présent à perte de vue, non loin d’une carcasse à priori de gnou. Chacun son repas !

Nous dormons le soir dans notre premier « tented camp », le Mbugani. Nous faisons la connaissance de Mollel, qui nous accueille comme si nous étions des VIP. Le personnel est vraiment aux petits soins, d’autant plus que nous sommes les seuls clients ce soir ! Dans la tente tout le confort nécéssaire, un lit confortable, de quoi ranger ses affaires si besoin, une douche et un WC privés.
La nuit nous entendons les animaux sauvages, surtout les gnous ! Au petit matin en ouvrant les toiles, alors qu’il fait encore presque nuit des zèbres passent en courant devant la tente, quel spectacle !

Parc du SERENGETI
Nous reprenons la route et entrons dans le célèbre parc du Serengeti. Ici le paysage est composé de plaines, puis de collines, et d’un coup sorti de nul part des palmiers et un plan d’eau comme un mirage. Le parc naturel fait plus de 14 700km, nous nous concentrons surtout sur la partie centrale.
Nous avons encore la chance de croiser des lions et lionnes, des éléphants, girafes par dizaines, des hippopotames, hyènes, chacals, plusieurs sortent d’antilopes, plusieurs léopards dans les arbres, gazelles, crocodiles, vautours, aigles, babouins, serval (chat sauvage), sans oublier les gnous et zèbres ! C’est donc un parc très complet au niveau de la faune.










Nous passons deux nuits dans ce parc, la première au ThornTree Camp. La seconde au Serengeti Sound of Silence, qui se trouve au bout du monde où les chambres tentées sont absolument magnifiques. C’est le petit luxe de séjour, là encore nous sommes seuls et le personnel est incroyable.

Au beau milieu du parc nous avons pu faire un test PCR dans le cadre de notre retour en France. Nous avions besoin d’un négatif de moins de 48h, test que nous avons fait au moins 60 heures avant mais ils prélèvent et les envoient par avion au laboratoire de la capitale, les analysent et pour eux les 48h partent au moment où les résultats sont édités… bon nous ça nous arrangeait bien ! Une bonne chose de faite. Cela coute 130$ pour les deux tests. Un peu de stress quand même, Jonathan 5h avant le vol n’avait toujours pas ses résultats. Heureusement un petit mail de notre part et 10 minutes après c’était dans la boite.
A savoir qu’à priori il y en a dans quasiment tous les parcs. Et oui j’ai aussi été surprise il y a de minuscules aéroports, en fait des pistes pour les avions de tourisme.
Cratère du NGORONGORO
En reprenant la route doucement pour Arusha nous visitons comme prévu le cratère.
Les animaux qui y vivent ne migrent pas, on peut donc les y retrouver toute l’année. Nous croisons beaucoup d’animaux, babouins, flamants roses etc mais la spécificité ce sont les rhinocéros, il y en aurait une trentaine et nous en avons vu 3.

Le cratère fait 326m2, les paysages changent aussi, pendant quelques pistes comme ailleurs il nous arrive de ne voir aucun animal. Même pas de gnous :)!
Par beau temps il y a un point de vue avant d’entamer la descente dans le cratère qui doit être magnifique, malheureusement pour nous ce n’était pas notre cas. La durée maximale dans le cratère par véhicule ne doit pas excéder 6h.




3h30 nous sépare d’Arhusa il est donc temps de reprendre la route pour passer notre dernière nuit en Tanzanie. Notre avion étant tard le lendemain, 21H50, nous avions demandé à Philipo de nous organiser une dernière journée. Nous repartions de l’aéroport international du Kilimandjaro, sur la route nous nous sommes arrêtés au village de Materuni, qui se trouve à 1800m d’altitude, dernier village avant d’entamer le Kilimandjaro. Ce sont des anciennes tribus Chagga qui l’occupent et vivent de l’agriculture sauvage que propose cet endroit, notamment le café.

Nous avons d’abord fait une petite marche de 40 minutes pour se rendre à la cascade la plus haute du Kilimandjaro, 90 mètres. C’est accessible facilement, le site est très beau on peut s’y baigner (si on ne craint pas l’eau froide !). En chemin nous ne croisons que des habitants du coin.

Au retour un groupe de jeunes du village nous explique tout le procédé de la « fabrication » du café, et nous participons à chaque étape. Nous avons pu ensuite déguster notre café qui pousse un peu partout ici de manière exclusivement sauvage, plus bio c’est pas possible. Nous mangeons sur place des plats locaux dont les ingrédients ont aussi été cultivés de la même manière.

Malheureusement il est temps pour nous de repartir et prendre notre avion, des souvenirs plein la tête et de belles images dans les yeux.
Pour le safari, nous avions payé 4130€ pour deux personnes.
Le prix comprenait :
– transferts de/vers l’aéroport
– transport en véhicule 4×4 pendant le safari. Véhicule équipé, avec kilométrage illimité, toit ouvrant qui fournit de l’ombre et permet une vue à 360 degrés pour une observation maximale de la faune et une photographie optimale
– hébergements 6 nuits et repas tels que décrits dans l’itinéraire, c’est à dire tous à partir du moment de la prise en charge
– droits d’entrées des parcs nationaux et cratère (et on a pu voir des factures, c’est très cher)
– services d’un guide pour safari francophone, licencié et expérimenté
A cela nous avons du rajouter les pourboires, généralement si l’on est contents il y a les tips box dans les hôtels, et également nos deux guides à qui nous avons donné 120$ chacun.
La Tanzanie restera un de mes plus beaux voyages, j’espère avoir donné l’envie à certains d’y aller ! Nous avons trouvé les gens vraiment accueillants et avenants.
Hakuna Matata !